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L’ ouverture d’un mur porteur dans un immeuble situé à Paris représente un chantier d’envergure. Il s’agit d’abord d’étudier la faisabilité du projet, puis d’obtenir les autorisations nécessaires de la part de la copropriété, ainsi que des autorités, avant de passer enfin aux travaux demandant une préparation et une logistique d’ampleur.
L’ ouverture d’un mur porteur a été confiée à Avenir Rénovations (75) pour un chantier sur un immeuble de 7 étages. Le mur à ouvrir se situait au 4e étage et devait mesurer 6 mètres de large. Pour corser l’affaire, le chantier se trouvait à Paris. Ceci imposait une logistique compliquée pour acheminer les matériaux nécessaires, ainsi que la grue indispensable pour les monter au niveau du chantier. La façade donnait heureusement sur une cour intérieure dans laquelle la grue pouvait entrer.
L’ ouverture d’un mur porteur est une opération délicate en règle générale, mais elle demande encore davantage d’expertise lorsqu’il s’agit d’un immeuble de plusieurs étages, en l’occurrence de 7 étages, comme sur ce chantier à Paris.
Pour étudier la faisabilité du projet, Avenir Rénovations s’est d’abord mis en relation avec l’architecte de l’immeuble, afin de réfléchir avec lui sur le chantier pour confirmer sa viabilité. Après l’analyse des plans, notre bureau d’étude a pu travailler sur le projet, pendant que les autorisations étaient formulées auprès des autorités concernées.
Le bureau d’études d’Avenir Rénovations a travaillé sur le projet d’ouverture du mur porteur en prenant en compte toutes les données collectées. Il a ensuite fallu régler les problèmes de logistique. Un chantier de ce type nécessitait l’utilisation d’un linteau en acier, long de 6 mètres. À cela s’ajoutent tous les outils, accessoires et matériaux du type mortier.
Seule une grue pouvait livrer l’ensemble du matériel au 4e étage. Pour acheminer les linteaux et le matériel, puis les manipuler avec la grue, il a fallu encore gérer une logistique compliquée et demander des autorisations spécifiques pour traverser la ville de Paris.
L’ ouverture d’un mur porteur se déroule en 4 étapes principales.
Avant de percer le mur, nous avons procédé à la pose des étais le long du mur existant, afin d’assurer la stabilité du plancher supérieur pendant la durée du chantier.
Après la pose des étais, le plancher supérieur était désormais soutenu, ce qui permettait de procéder à la pose d’un linteau IPN. Une poutre IPN est une poutrelle, la plupart du temps en acier, comme ce fut le cas pour ce chantier. L’acronyme IPN signifie qu’il s’agit d’un Profil Normalisé, en forme de I majuscule. Il supporte le poids des étages situés au-dessus du mur porteur ayant subi une ouverture.
Afin de garantir une stabilité optimale du linteau IPN et de la structure soutenue, la poutrelle est solidement ancrée dans les murs et scellée à l’aide de mortier.
Le mur est découpé à la disqueuse, en partant du haut, en dessous du linteau, et jusqu’en bas en descendant progressivement.
Lorsque l’ouverture du mur est terminée, il faut encore attendre que le mortier entourant l’IPN soit parfaitement sec. Les étais peuvent alors être retirés.
Les finitions consistent à combler à l’aide de mortier les ouvertures où se trouvaient insérés les bastaings. Il faut ensuite lisser les irrégularités, puis appliquer un enduit de finition. Après les dernières retouches de peinture et de revêtement au sol, l’appartement est comme neuf, offrant à ses occupants une nouvelle perspective beaucoup plus agréable à vivre.
“Il s'agissait d'effectuer des travaux demandant une préparation et une logistique d’ampleur. Le chantier s'est bien déroulé.”
L’ouverture d’un mur porteur nous a été confiée, ce chantier se trouvait dans un immeuble de 7 étages. Le mur à ouvrir se situait au 4e étage et devait mesurer 6 mètres de large. Ceci imposait une logistique compliquée pour acheminer les matériaux nécessaires, ainsi que la grue indispensable pour les monter au niveau du chantier.
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